Mathieu Wernert découvre la peinture grâce à un livre paru en 1987, Diamonds are Forever, consacré aux joueurs et aux terrains de baseball représentés en peinture. Il tombe alors amoureux de ce sport, mais surtout de la peinture et du dessin.

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Au début des années 1990, il effectue un premier voyage aux États-Unis, à Chicago, où il découvre l’art dans les musées. Il est profondément marqué par les œuvres de Jackson Pollock, Jean-Michel Basquiat ou encore Mark Rothko, qu’il découvre sans ordre ni hiérarchie : un choc visuel où tout se mêle.

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À la fin de la décennie, après deux années passées à l’école d’architecture de Strasbourg, il décide de se consacrer entièrement à la peinture. En 1995, il présente sa première exposition à l’Institut français de Karlsruhe, en Allemagne.

 

La peinture devient alors un espace de rencontres et de collaborations. Des musiciens l’invitent à concevoir leurs pochettes d’album. Plus récemment, il réalise une série de dix visuels pour le label de musique électronique berlinois VOITAX. Son regard se nourrit d’influences variées, allant de Peter Saville au duo M/M (Paris), en passant par Peter Knapp, Christian Marclay o  Christopher Wool.

 

Entre deux expositions, il collabore également avec les magazines ZUT et NOVO. En 2020, en pleine pandémie, il signe la couverture du magazine So- ciety, intitulée TAMPON.